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De par mes formations, je dispose d’une « palette » d’outils adaptables en fonction de chaque situation. Je vous présente ici les principaux « outils » que j’utilise dans ma pratique: la psychologie clinique, l’approche psychanalytique, la sophrologie, l’hypnose et le RITMO® (proche EMDR).

Les outils du psychologue clinicien sont essentiellement:

  • L’empathie et l’écoute active, afin de bien comprendre les besoins et attentes des personnes qui consultent.
  • L’alliance thérapeutique entre le psychologue et la personne accueillie. Cette alliance se construit avec la confiance réciproque et l’entente sur les objectifs et les modalités pour les atteindre. Elle est un formidable booster de motivation!
  • Le non jugement et la bienveillance. 
  • La parole. La parole d’une personne lui permet de mettre en mots ses maux. Elle permet une première prise de recul. Elle peut aider à comprendre ce qui se passe, à certaines prises de conscience. Elle peut soulager, permettre de se libérer d’un poids. La parole du psychologue permet de reformuler. C’est un effet miroir. Elle permet de questionner, afin d’aider la personne à clarifier ses idées et ressentis, à sortir de ses impasses mentales. Parfois, le psychologue peut « provoquer », toujours avec bienveillance, pour aider la personne à questionner ses schémas de pensée.
  • Les outils évaluatifs (questionnaires, tests, …). Le but n’est pas de catégoriser, mais d’aider la personne à mieux se connaitre. Ces outils sont également utiles pour se rendre compte des progrès réalisés.
  • Les médiats divers: parole, danse, musique, dessin, cris, écriture, état de conscience modifié, etc.

La sophrologie (du grec sôs : harmonieux, tranquille ; phren : conscience, esprit ; logos : discours, étude, science) est littéralement la science de l’esprit en harmonie. Elle a été conçue par Alfonso Caycedo (neuropsychiatre espagnol d’origine colombienne).C’est une approche psychocorporelle, mobilisant de manière cohérente et positive le corps et l’esprit, le mental. La méthode peut avoir une visée thérapeutique ou de développement personnel.

La sophrologie trouve son inspiration dans des techniques « occidentales » (hypnose ; relaxation progressive de Jacobson ; training autogène de Schultz ; méthode Vittoz, méthode Coué, thérapies brèves ; psychiatrie phénoménologique et existentielle) et « orientales » (yoga indien ; bouddhisme tibétain ; zen japonais). Elle vise un équilibre entre les pensées, les sensations, les émotions et les actions, en développant la conscience d’un individu. Pour y parvenir concrètement, la personne est invitée à se détendre et à écouter ses ressentis, grâce à des exercices de respiration, de détente musculaire et de visualisation mentale.

Définir l’hypnose…. Vaste sujet ! La représentation de l’hypnose n’est pas unique. Elle est différente en fonction notamment:

  • des périodes de l’histoire. Les neurosciences apportent aujourd’hui un éclairage sur l’état d’hypnose, bien différent des théories de magnétisme animal du 18 ème siècle par exemple!
  • des cultures. Pour certains, hypnose et transe chamanique sont très proches par exemple.
  • de son utilisation. L’hypnose de spectacle est évidemment différente d’une thérapie par l’hypnose !

Je vous propose donc ma propre conception de ce qu’est l’hypnose dans ma pratique.

L’accompagnement par l’hypnose reste avant tout centré sur la personne qui consulte. La personne choisit ses objectifs de changement souhaité. Elle reste consciente et active tout au long du travail effectué.

Lors d’une séance d’hypnose, le thérapeute aide la personne à modifier son état de conscience. Dans cet état modifié de conscience, la personne perçoit les choses (son environnement, ses difficultés, son potentiel, qui elle est…) d’une nouvelle manière. Cela lui permet de mobiliser de nouvelles ressources personnelles, de faire de nouveaux apprentissages afin d’atteindre ses objectifs.

Encore quelques petites précisions…

  • Un état de conscience modifié est un phénomène naturel. Par exemple, lorsque vous êtes intensément captivé par un film, vous ne percevez plus vraiment ce qui se passe autour de vous et votre notion du temps qui s’écoule est modifiée. Lors d’une lecture, vous pouvez soudain vous rendre compte que vous avez lu de manière automatique, mais que vos pensées étaient ailleurs. Tous ces phénomènes de conscience modifiée sont naturels et très fréquents !
  • Comme dans la vie de manière générale, l’hypnose mobilise à la fois un niveau conscient (nos sensations physiques ressentis, nos pensées, …) et surtout un niveau inconscient. La conception de ce qu’est l’inconscient est différente suivant les théories. L’inconscient gère nos automatismes (quand vous marchez ou quand vous respirez, vous le faites souvent sans même y penser). L’inconscient est aussi un formidable réservoir de connaissances et de compétences (vous n’avez pas sans arrêt à l’esprit conscient la totalité de vos connaissances acquises). L’inconscient a également pour fonction de nous protéger et de servir nos intérêts (parfois une avons une intuition de ce que nous devons faire sans trop savoir pourquoi). L’inconscient s’enrichit tout au long de notre vie en faisant de nouveaux apprentissages (si une situation a été vécue de manière très désagréable, peut-être allons-nous inconsciemment éviter ce même type de situation par la suite). Or parfois ces apprentissages, souvent inconscients, bien qu’ayant une utilité (par exemple nous protéger) finissent par nous gêner au quotidien. Le but de l’hypnose est alors d’aider la personne à faire de nouveaux apprentissages bien plus pertinents. 
  • Les enfants sont doués pour l’hypnose ! Les enfants ont une capacité d’imagination très développée. Ils peuvent facilement inventer des histoires, devenir des héros. Cette capacité à être « ici et ailleurs » en même temps est un état de conscience modifié naturel. Par ailleurs, les enfants sont moins bridés par des a priori, des préjugés, des contraintes de logique rationnelle. Enfin, l’enfance est une période riche en expérimentations et en apprentissages !
  • L’hypnose ericksonienne mobilise particulièrement les apports de Milton H. Erickson (psychiatre américain). Ce dernier a notamment mis en avant la relation et la communication dans la pratique de l’hypnose. Il concevait l’hypnose comme un état naturel propice pour réveiller les ressources internes et ainsi surmonter les difficultés rencontrées. Enfin, il a particulièrement développé le rôle des métaphores pour permettre le changement.

Avant de présenter en quelques lignes les approches psychanalytiques (ou psychodynamiques) , je précise que je ne suis pas psychanalyste et que je ne réalise pas de cure psychanalytique. Cependant, ma formation m’a apportée une connaissance solide des théories et pratiques concernées. Dans les accompagnements que je réalise, cela me donne des pistes de compréhension et d’intervention thérapeutique.

Je précise également que j’exerce un regard critique très personnel sur la psychanalyse. Ce « modèle » me semble puissant et très profond. Cependant, ses apports se doivent d’évoluer afin d’intégrer les nouvelles connaissances scientifiques et les nouveaux environnements socio-culturels. Par exemple, les contemporains de Freud n’avaient surement pas la même vision des femmes et des familles recomposées que celle que nous pouvons avoir de nos jours.

Les approches psychanalytiques sont adaptées de la psychanalyse et de la métapsychologie développées par Sigmund Freud (1856-1939) puis par de nombreux autres praticiens (Mélanie Klein, Sándor Ferenczi, Donald W. Winnicott, Karl Abraham, Margaret Mahler… pour n’en citer que quelques uns qui ont influencé ma pensée) .

La théorie psychanalytique stipule que l’inconscient guide souvent nos actions, sentiments et pensées et est à l’origine de certains conflits internes. Ces conflits peuvent créer de l’angoisse et des symptômes et affecter la façon dont nous entrons en relation avec les autres.

Les objectifs d’une psychanalyse sont de mettre à jour les conflits inconscients et de permettre une reconstruction de l’histoire du sujet grâce à l’expression spontanée de son discours, permettant au sujet de retrouver prise sur sa vie.

Les objectifs des approches psychodynamiques sont la compréhension de soi et des autres et la mise en sens de ce qui habite la personne, au travers du dialogue thérapeutique. L’exploration des relations passées significatives et de l’histoire est souvent de mise afin de mieux comprendre ce que vit la personne dans le présent, en tenant compte de son parcours, de la continuité de son existence. La dimension relationnelle et la contribution du thérapeute font partie intégrante du processus de changement. 

Le RITMO® (Retraitement de l’Information Traumatique par les Mouvements Oculaires) est issue de l’EMDR et a été développé par Lili Ruggieri.

EMDR signifie Eye-movement Desensitization and Reprocessing (désensibilisation et retraitement par mouvement oculaire). L’EMDR est apparu sous l’impulsion de Francine Shapiro (psychologue américaine) dans les années 80 aux Etats-Unis.

Ces techniques sont particulièrement efficaces en cas de traumatisme (syndrome de stress post-traumatique, choc violent, agression, accumulation de micro-traumatismes…).

De manière simplifiée, en cas de traumatisme, les informations ne sont pas totalement « digérées ». Quelque chose reste « figé » à l’intérieur. Le RITMO® va permettre de remettre de la fluidité, du mouvement pour « dépasser » l’événement traumatique. La technique est à base de stimulations visuelles, auditives ou corporelles (tapotements sur les mains, les genoux…) de gauche à droite, pendant que le sujet se replonge dans son souvenir. Ce processus permet d’activer les zones du cerveau impliquées jusqu’à « digérer » l’événement traumatisant en le séparant de l’émotion ressentie. 

RITMO® est un outil de thérapie brève. Une à quelques séances s’avèrent suffisantes dans la majorité des cas.

Je reste très curieuse quant aux autres outils disponibles. Ils sont très variés et souvent très pertinents.

Sans maîtriser ces outils de par une formation ad’hoc, je peux parfois m’en inspirer quand cela me semble pertinent face à une situation spécifique. Je pense notamment à la PNL, l’Analyse Transactionnelle, l’entretien motivationnel, les thérapies cognitives et comportementales (dont l’ACT et les ateliers d’entrainement aux habiletés sociales) et certains apports de la systémie. Je ne présente pas ici ces outils. Beaucoup de sites internet sont très bien faits et pédagogiques sur ces approches! 

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